Voici quelques critiques lues sur le web pour vous en convaincre 😉👍
« Quand les fantasmes se transforment en réalité...
Commenté en France le 24 août 2022
En ouvrant le livre, je savais ce qu’il m’attendait : une romance érotique, du BDSM et une relation Dominant/soumis. Pour avoir déjà lu ses romans, je savais dans quoi j’entrais… du moins je le pensais. Car évidemment, on ne peut s’arrêter à la fin du tome 1. Donc oui, j’ai pris le tome 2.
Avant de donner mon retour, je tiens à dire que oui, on peut lire ce genre de roman sans être un mec gay et sans se faire des fantasmes du genre hétéro coincée. Je lis de tout, mais j’avoue ne pas être fan de romance érotique qui traitent de cul pour du cul. Alors, pourquoi lire ce roman me direz vous ? Parce que Taram ne nous livre pas une simple histoire de fantasmes inassouvis. C’est là qu’il touche son lectorat, en allant au-delà du sexe.
Faire la connaissance de Léo fait écho à chacun d’entre nous, quelle que soit notre sexualité. Nous avons tous et toutes eu des fantasmes inassouvis. Pour les hétéros, on balancera la daube de 50 nuances (eh oui, je l’ai lu et franchement j’ai été refroidie et pour cause). Quand nous lisons les romans de Taram, nous savons qu’il maitrise son sujet, qu’il ne romantise aucunement cette pratique si obscure pour le commun des mortels.
Il nous décrit les fantasmes de ce jeune homme à peine majeur, qui n’a que pour seules expériences que du porno. Voilà comment Taram nous embrigade à son tour dans ses romans : il met en avant un fléau de notre société et ses fantasmes si vendeurs à des années-lumière de la réalité.
Peu à peu, nous nous retrouvons à suivre Léo dans sa quête et sa découverte de sa sexualité, ses limites aussi. Mais cette image d’Épinal va peu à peu s’ébrécher et la dure réalité va nous tomber dessus. Tout comme Léo, nous devons victime, nous subissons, nous souffrons avec lui. Car l’auteur a à cœur de mettre en avant les dérives beaucoup répandues qu’on ne l’imagine faute d’être correctement informé. Ce qui relevait d’un sadisme volontaire ayant pour but de donner du plaisir devient une tout autre forme de torture, réduisant ces victimes à des sous-hommes, des esclaves.
Voilà le tour de force de Taram. Nous balancer la vérité nue, nous faire comprendre qu’avant de se lancer dans le BDSM, on prend des précautions. Que cette pratique n’est pas aussi « simple et divertissante » que dans les films pornos. C’est une relation avant tout basée sur la confiance et le respect. C’est ainsi que le BDSM reprend des lettres de noblesse.
Que l’on soit adepte ou pas, qu’on accepte certaines pratiques ou qu’on les excède, cette lecture est surtout une belle leçon de tolérance. Chacun fait ce qui le satisfait, mais toujours dans un cadre bien délimité et avec une personne de confiance. »
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