Au risque de te plaire, un roman gay pour les vacances

 

Au risque de te plaire

Taram Boyle

Nouvelle version augmentée

Plus de texte pour encore plus de plaisir








1 – Un mirage


Martin savoura une fois de plus les bienfaits du soleil brûlant d’été sur sa peau satinée. Les doigts plongés dans le sable chaud, il observa cette petite plage d’Hyères où quelques touristes se tenaient à distance respectable les uns des autres. Il observa la mer clairsemée de quelques bateaux flottants au loin, sur une mer paisible. Un vent léger rendait l’exposition aux rayons du soleil plus agréable et seuls quelques rires d’enfants venaient rompre le calme rythmé par le reflux des vagues. Malgré ce décor presque idéal, Martin réalisa que cette semaine de congé se révélait décevante. Il s’était offert ces petites vacances pour oublier le rythme infernal que lui imposait sa profession d’organisateur événementiel, mais il n’avait pas encore totalement évacué tout le stress dû à son activité. Chaque jour, son téléphone l’avait rappelé à ses devoirs : « Le théâtre demande pourquoi la campagne dans l’Officiel des Spectacles n’a pas démarré comme prévu », « L’entreprise qui gère le feu d’artifice du show de fin d’année réclame plus d’argent, car on leur propose un autre contrat plus intéressant en Angleterre », « Mélanie est en arrêt maladie toute la semaine. Qui va envoyer les invitations pour la nouvelle collection de foulards ? » À chaque fois, il avait résolu ces problèmes, toujours avec son smartphone, transformant en quelques instants son carnet d’adresses en forum national où se croisaient les intérêts de tous.

Allongé en maillot de bain sous le soleil irradiant, Martin caressa machinalement son torse, les yeux fermés sous ses Ray-Ban noires. Grand, brun et musclé, il possédait de grandes mains puissantes, et de larges cuisses surmontant des jambes athlétiques. Doté néanmoins d’une grande douceur, il aimait faire glisser ses doigts dans les sillons dessinés par ses pectoraux et ses abdominaux. Il n’avait pas beaucoup de temps à consacrer à son corps, aussi il s’offrait vingt minutes chaque matin pour effectuer des exercices de gymnastique. Entre les pompes, les étirements et les altères, il ne ménageait pas ses efforts pour demeurer au zénith de sa forme. À force de travail et de patience, il pouvait se vanter d’afficher à présent une silhouette que nombre d’hommes plus jeunes lui enviaient.

Le vent passa dans ses cheveux et le rappela à son sentiment d’insatisfaction et de frustration. Dans quelques jours, il retrouverait le tumulte de la vie parisienne et ses journées de seize heures. Sa vie serait à nouveau compartimentée, minutée, soumise aux aléas de son entreprise, de ses clients et de ses fournisseurs. Après quoi courait-il toute l’année, si c’était pour se retrouver sans personne avec qui partager les rares instants de plaisir que la vie pouvait lui offrir ?

Après cinq jours passés à visiter la tour des Templiers et son exposition de peintures, la villa Noailles datant de 1923, les ruines de l’Abbaye Saint-Pierre-de-l’Almanarre, la villa Léautaud et le Castel Sainte-Cécile, il se demandait si ce programme culturel répondait réellement à l’idée qu’il se faisait des vacances.

À la tête de sa propre entreprise à seulement vingt-six ans, il se sentait blasé par ce que la vie lui proposait. Il goûtait des jours sans parfum, ni saveur, faisant de son quotidien une sorte de formalité dénuée de sens. Des amis, il en avait plus qu’il ne pouvait en compter. Le succès et l’argent attirent toujours les opportunistes qui savent tirer parti de toutes les situations en trinquant avec le portefeuille des autres. Mais s’il y avait bien un sujet sur lequel on ne trompait pas Martin, c’était bien sûr les sentiments. Et échanger quelques bons mots avec des personnes, que l’on ne voyait qu’un verre à la main, ne faisait pas d’eux des intimes. Il est vrai que des amis dévoués, il n’en avait plus, tous lassés par son rythme de vie infernal et la distance qui en résultait. En réalité ce qu’aurait aimé Martin, c’était avoir un petit copain. Pas simplement sortir avec lui le temps des week-ends. Non, il voulait partager tous ces petits riens qui, une fois à deux, finissent par rendre la monotonie du quotidien imprévisible et parfois agréable. Il avait vécu six mois avec Habib, avec qui il avait davantage trouvé une relation fraternelle que réellement amoureuse. Ce dont il rêvait à présent n’avait rien à voir avec ces unions de fortune. Non, cet étalon au corps de rêve possédait un cœur tendre et il désirait une belle histoire avec quelqu’un qui ferait vibrer et battre son cœur à chaque instant.

Il fut brusquement sorti de sa rêverie par un jet de sable, puis plusieurs autres contre sa jambe. Martin ouvrit les yeux et aperçut un jeune homme blond qui souriait juste au-dessus de lui.

— Excusez-le, fit-il en plaquant ses mains sur ses cuisses. Il n’écoute rien.

Martin se releva pour découvrir un petit chien qui creusait frénétiquement dans le sable de la plage.

— C’est le Jack-Russell de mes voisins, continua l’inconnu. Il se sauve sans arrêt. Ils m’ont dit qu’il était en chasse et, vous savez comment c’est, plus on est jeune plus ça nous tourne la tête…

Martin n’eut pas le temps de réagir que le petit blond saisissait un frisbee et sifflait avant de le lancer avec puissance vers la mer. À contre-jour, il avait un corps harmonieux, presque juvénile, mais masculin, avec des épaules larges et une taille fine. Il marchait avec assurance d’un pas habitué au sol meuble de la plage.

Le Parisien, assis, les coudes sur ses jambes repliées, ne put s’empêcher de fixer cette nouvelle attraction, discrètement, derrière ses lunettes de soleil. C’était vraiment un pur canon, de ceux que l’on ne voyait qu’en vacances. Un corps de rêve, une super bonne bouille, un sourire à faire virer de bords les hétéros. Celui-ci s’éloigna bientôt attiré par son compagnon à quatre pattes qui s’enfuyait de l’autre côté de la baie.

Martin avait décidé de rentrer, mais après cette rencontre furtive, il demeura sur sa serviette-éponge aux couleurs de Ricky Martin, espérant croiser à nouveau l’inconnu au sur le chemin du retour. Mais à sa grande déception, le jeune blond emprunta probablement un autre chemin puisque jamais il ne réapparut. Martin ramassa sa liseuse qu’il rangea dans son sac avec le reste de ses affaires et décida de retourner à l’hôtel. Cette journée ressemblait à toutes les autres. Il en avait espéré beaucoup, mais il n’en retirait absolument rien d’autre que de l’ennui. Tout était à l’image de ce jeune, la promesse d’un bon moment et finalement la solitude pour seul compagnon.





2 – Émoi



Nu dans la salle de bains, Martin observa son reflet dans le grand miroir qui tapissait le mur. Grand et musclé avec de longs membres, il faisait peut-être trop viril, trop massif, trop masculin, pour les gays de son âge. Peut-être était-ce son corps justement trop musclé, son teint uniformément bronzé, ses lèvres charnues ou sa mèche tombant sur son front qui ne plaisaient pas. Il caressa ses pectoraux avant de descendre les mains sur son bas-ventre. Il observa sa queue circoncise dont il était très fier. Il la mesurait de temps en temps, espérant qu’à force de bander, elle gagnerait en longueur. Si sa queue impressionnait, c’était surtout pour sa largeur. Et même si elle était longue, elle en paraissait plus courte de par sa circonférence hors norme. Il commença à se savonner sous l’eau tiède de la douche pour retirer la crème solaire et le sable emprisonnés dans les pores de sa peau. Le soleil devait avoir une action aphrodisiaque puisqu’il bandait très facilement depuis qu’il était arrivé à Hyères. Et lorsque sa queue était en érection, on ne pouvait qu’être stupéfait par ce gros membre lourd et très dur qui trônait en haut de ses cuisses. Son gland était large, en biseau, comme une arme de guerre, ses couilles volumineuses, lourdes et pendantes. Quand il fut couvert de savon, il dessina un anneau entre ses doigts et fit aller et venir son gland à l’intérieur, fermant les yeux pour imaginer une bouche accueillante ou un cul serré bien lubrifié. Sa main demeurait immobile tandis que ses reins sonnaient la cadence avec la régularité d’un métronome. Il aimait découvrir sans cesse de nouvelles techniques pour parvenir à la jouissance et il ne manquait pas d’ingéniosité pour y parvenir. Depuis son arrivée, il s’était déjà branlé avec les trois quarts des produits disponibles dans sa trousse de toilette. Mousse à raser, gel douche, shampoing, crème Nivéa, tout y passait au fil des jours. Évidemment, cela ne remplaçait pas de vraies lèvres humides, une main imprévisible ou un petit derrière tressaillant. Mais la fièvre presque animale qui enflammait ses sens n’avait rien à voir avec les sentiments nobles qu’il voulait partager avec son futur amant.

Tel Docteur Jekyll et Mister Hide, Martin avait creusé une frontière abyssale entre ce qu’il désirait aimer et ce qu’il avait envie de baiser. Ses fantasmes les plus intimes évoquaient davantage des films pornos salaces où toutes les limites étaient franchies. Doubles sodomies, éjaculations faciales, fist fuckings et autres plaisirs liés aux performances ne l’effrayaient pas. Il éprouvait une sorte de fascination presque maladive pour la dépravation et toutes les perversions. Il fallait qu’il se sente coupable pour que son plaisir se démultiplie à l’infini. Mais s’il tombait amoureux d’un garçon, il ne voulait pas que le sexe soit le principal fondement de leur relation. Il rêvait d’un beau jeune homme cultivé, intéressant, ouvert sur les autres, passionné par son travail. Et il n’était pas question de gang-bang avec celui qu’il voudrait probablement épouser.

Toutes ces pensées finirent par faire baisser son excitation et il se fendit d’un soupir avant de se rincer pour quitter la douche. Il s’allongea nu sur son lit avec un verre de vin de pays et écrit plusieurs cartes postales selon le même modèle : « Le soleil est fantastique, les gens sont charmants, je passe des vacances formidables. Bises ! Martin ».

Il porta un regard sur sa valise et choisit un tee-shirt moulant blanc qui mettrait son nouveau bronzage et ses muscles bien en valeur.

Dans les ruelles pentues d’Hyères, Martin lorgna les terrasses des restaurants d’un regard évasif. Il aimait la bonne cuisine, mais la perspective de dîner face à son roman de Stephen King, le laissait un peu froid.

Il arrivait à proximité d’une pizzeria lorsqu’il entendit six jeunes hommes rire à la table d’une terrasse. Il se retourna et aperçut le chien de l’après-midi qui sautillait de joie à leurs côtés pour obtenir un peu de nourriture. Martin fouilla l’attablée des yeux et reconnut rapidement l’inconnu blond de la plage, assis dans le coin, en bout de table et qui portait un polo noir. Il était encore plus craquant les cheveux bien coiffés, en train de rire d’un air malicieux.

Il n’en fallut pas davantage pour que Martin revienne sur ses pas et s’installe discrètement sur la même terrasse, dos à leur table, juste derrière le jeune blond. Fort heureusement, personne ne le remarqua. Il commanda un kir suivi d’un plat à base de poisson accompagné d’un verre de vin blanc. Évidemment, il écouta attentivement toute la conversation de ses voisins :

— Ce n’est pas une question de confiance, dit un garçon d’une voix très virile. Mais j’ai besoin de savoir où tu es, à tout moment…

— C’est bien ce que je dis, tu n’as pas confiance en moi, rétorqua l’inconnu blond d’un ton espiègle. Si tu m’accordais le moindre crédit, tu ne serais pas sans arrêt en train de m’appeler pour savoir ce que je fais. Tu as même ajouté un mouchard dans mon smartphone pour me pister avec le GPS !

— Tu es un jaloux, Manolo ! trancha un autre. La jalousie peut vite devenir étouffante, tu devrais te méfier. C’est le meilleur moyen de donner l’idée à l’autre d’aller jeter un œil sur ce qui se passe autour et détruire ton couple…

— Ça, c’est vrai ! le coupa un autre à la voix plus efféminée. Mon ex était hyper jaloux, très possessif et dominant. Un véritable macho ! Je ne pouvais pas aller prendre un verre avec des copines sans qu’il ne s’imagine…

Toute la table éclata de rire :

— Qu’il s’imagine que tu allais faire quoi ? lança le petit blond avant que les rires ne redoublent, que tu prennes des cours de couture avec elles ?

— Mais non ! se défendit-il, un brin vexé Ne sois pas désagréable. La vérité, c’est qu’il était tellement jaloux que ça en devenait insupportable. Et un jour j’ai reçu un SMS d’un numéro que je ne connaissais pas. C’était quelqu’un qui m’écrivait « méfie-toi, ton mec te trompe avec des gays dans la pinède. » Au début je n’y ai pas cru. Mais finalement, c’était vrai. Un jour je suis tombé sur son profil sur Grindr et j’ai découvert qu’il se livrait avec d’autres à tout ce qu’il refusait d’expérimenter avec moi ! Plus les mecs sont jaloux, plus ce sont eux qui sont obsédés par l’idée d’aller à côté !

— Vous commencez tous à me gonfler avec vos sous-entendus, reprit Manolo de sa voix grave en ce levant brusquement de table, sans doute vexé d’être ainsi mis en cause unanimement par l’assemblée. Je veux simplement protéger Arnaud qui est trop influençable et naïf. Je préfère partir que d’entendre de telles âneries.

Ainsi le petit blond s’appelait Arnaud, pensa Martin. Manolo, l’amant jaloux, passa devant la terrasse et le grand brun le détailla avec un air de défi. C’est vrai qu’il était viril et séduisant avec sa mâchoire carrée, ses cheveux en brosse, ses épaules larges et ses muscles proéminents. C’était le genre de mâle alpha qui excitait tous les gays, une sorte d’hétéro qui n’est homo que dans son lit.

Le groupe demeura silencieux quelques instants avant que les commentaires ne pleuvent :

— Eh bien, dis donc, ça n’a pas l’air rose tous les jours, avec ton Manolo. C’est la caricature du mec infidèle qui fait peser toute la suspicion sur son petit copain !

Arnaud se mit à rire :

— Tu comprends maintenant pourquoi je t’ai dit que ça ne collait pas avec lui. Il n’est pas sincère et il est si suspicieux avec moi que j’ai l’impression qu’il cache quelque chose.

— Si tu doutes de lui, c’est qu’il y a des raisons, poursuivit le plus efféminé. Ça se sent, ces choses-là. Il faut écouter tes instincts.

— Que c’est compliqué d’être gay ! soupira Arnaud d’une voix pleine de déception. Quand j’étais plus jeune, j’imaginais que c’était comme d’être hétéro. On rencontre un garçon, on tombe amoureux, on habite ensemble, on prend un chien, on part en vacances…

— Tu parles comme si vous étiez un vieux couple. Vous êtes ensemble depuis combien de temps ? demanda un autre.

— Ça fait un peu plus d’un mois. J’ai flashé sur lui sur Internet et après c’est allé très vite…

— Bah ! Il ne faut pas t’en faire pour si peu. Ce n’est peut-être pas le bon. Vous n’êtes pas mariés. Qui sait ? Peut-être que tu vas rencontrer un garçon mieux que lui… C’est la saison touristique, tout est possible !

— C’est marrant, ce que tu dis, surenchérit l’intéressé. Cet après-midi, à la plage, il y avait un beau brun comme j’aime. Il dormait tranquillement derrière ses lunettes de soleil. Un véritable Apollon. J’ai essayé de me faire remarquer, mais il n’a pas bougé le petit doigt.

Martin tendit l’oreille. Est-ce qu’il était en train de parler de lui ?

— Que lui as-tu fait pour te faire remarquer ?

— J’ai planqué le frisbee dans le sable juste à côté de sa serviette pour que le chien aille le déterrer !

— Et alors ? Ça a fonctionné ? Tu as récupéré son numéro de téléphone ?

— Non, rien du tout. Ça doit être un vacancier venu se reposer. Et probablement un hétéro. S’il avait été gay, je l’aurais tout de suite senti. Il était super bien gaulé, vraiment canon. Et son maillot de bain était bien rembourré, genre le baobab en ceinture.

— Petit pervers ! lâcha l’un de ses amis. Tu ne penses qu’à ça. Le jour où tu vas sortir avec un type monté comme un cheval et qu’il voudra te la mettre, il n’y aura plus personne, alors arrête d’avoir les yeux plus gros que le… que le…

Tout monde éclata à nouveau de rire.

Martin termina son plat, trop heureux par ce qu’il venait d’entendre. Arnaud l’avait remarqué et il était même déçu que leur rencontre ne les ait menés plus loin. De plus, il semblait apprécier les garçons bien montés et il allait être comblé. Tout cela s’annonçait bien d’autant plus qu’il était animé par la même envie de revoir ce bel inconnu.

La table voisine régla l’addition et le petit groupe s’éclipsa en remontant dans la ville vieille.

Martin les suivit quelques minutes, mais constatant qu’ils s’introduisaient tous les cinq dans la grande maison d’un membre du groupe, il détourna les talons pour gagner son hôtel.

L’idée de revoir Arnaud commença à l’émoustiller alors qu’il était encore en chemin. Ce jeune homme parlait tellement librement de sa sexualité qu’il devait beaucoup aimer cela. Et s’il préférait les grosses queues, cela franchissait une première étape importante. En effet, on l’avait éconduit à plusieurs reprises à cause de ce son engin jugé trop massif. Il le sentit justement gonfler et se dresser dans son pantalon de toile, si bien qu’une bosse énorme commença à déformer sa silhouette. Cette érection était irrépressible. Son gros gland dépassa bientôt de sa ceinture pour remonter contre son nombril sous son tee-shirt blanc. À peine fut-il rentré qu’il se déshabilla pour se retrouver nu allongé sur le lit. Il empoigna sa queue épaisse et la branla copieusement. Il ferma les yeux et vit à nouveau le beau sourire d’Arnaud. Il l’imagina à genoux, à ses pieds, léchant avidement ses grosses couilles pour les enduire de salive. Martin l’empoignait fermement par les cheveux pour forcer sa bouche et lui planter son chibre le plus profondément possible. Martin se branlait avec de plus en plus d’énergie. Il voyait Arnaud au-dessus de son gland, bouche ouverte, attendant qu’il fasse gicler tout son sperme sur son visage. Oui, il voulait l’inonder de sa semence, marquer son territoire, faire de lui l’esclave de ses fantasmes les plus inavouables. Désormais Arnaud serait à lui !

Martin sentit qu’il était proche de la jouissance, il allait venir. Il se pinça les tétons, caressa ses fesses et ses abdominaux, avant de réaliser que l’excitation était déjà retombée et l’empêchait de jouir.

Il prit une nouvelle douche et s’installa sur le balcon avec son roman de Stephen King, une cigarette à la main. Il lui semblait qu’il avait presque tout pour être heureux, mais l’essentiel n’était-il pas d’avoir quelqu’un avec qui le partager ?

 

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